Sunny Side Up #2 : Belkacem Meziane

Sunny Side Up est une série de podcast réalisés lors du Sunnyside Festival. Avec Belkacem Meziane, voyage dans la funk et les musiques afro-américaines..

Sunny Side Up est une série de podcasts réalisés lors du Sunnyside Festival. A la baguette Jazzus Productions (organisateur du festival), Le Bloc / Pointbreak (aka Guillaume Malvoisin dans le rôle de l’intervieweur), Radio Campus Dijon et Radio Primitive (soutien éditorial et technique).

Ces podcasts sont l’occasion d’une rencontre avec les gens qui font le festival, surtout les artistes. A la cool, un peu comme à la maison. Dans des canapés, autour d’une table basse, se délectant d’une bière en écoutant des disques. Le principe est là. Les invités sont allés fouiller dans les bacs de My Little Sound Shop, le disquaire installé au Shed Reims le camp de base du festival : ils en ont ressorti 3 disques que nous allons écouter ensemble.

Après le saxophoniste Daniel Erdmann, Rencontre avec Belkacem Meziane qui était présent au Sunnyside Festival pour une donner  une conférence sur Stax Records. Au micro de Guillaume Malvoisin et Martial Ratel, il parle funk, Coltrane et K7.

Petit extrait de l'interview de Belkacem Meziane

Justement, avec la hauteur que tu as pris sur cette musique, sur la Great Black Music, tu arrives, toi, à faire le lien entre un Maceo Parker à un John Coltrane ?

Ouais, forcément. Par exemple, Maceo Parker je ne vais pas tout de suite le lier à John Coltrane exactement mais à Louis Jordan par exemple ! Pee Wee Ellis, par exemple, qui était l’arrangeur de James Brown et qui vient de décéder, on en a parlé quand même un petit peu, j’étais assez content de ça, le type a pris des cours avec Sonny Rollins. Il prend le langage Be-bop et il en fait autre chose. Quand il fait Cold Sweat chez James Brown, il s’inspire de So What et il créé Cold Sweat chez James Brown. On est dans la même veine et un petit peu plus tard, Michael Brecker, qui est plutôt coltranien, va travailler énormément avec Maceo Parker, chez George Clinton… Ne laissez pas trop parler. “